Le syndicat a vu le jour à l’Usine Isle-Maligne le 21 décembre, fondé par M. Jean-Baptiste Tremblay, en affiliation avec la C.T.C.C. (Confédération des travailleurs catholiques du Canada).
Une grève générale des installations syndicales a eu lieu chez Alcan dans le but d’obtenir un contrat unifié chez Alcan et de faire respecter la formule RAND. L’Usine Isle-Maligne a été la seule usine syndiquée à maintenir sa production afin de fournir un soutien financier aux autres installations.
Par la suite, le C.T.C.C. a été renommé C.S.N. (Confédération des syndicats nationaux).
Une prise de conscience des travailleurs s’est opérée, plaçant l’amélioration des conditions de travail comme priorité.
Affiliation à la Fédération de l’aluminium. Désaffiliation de la C.S.N. L’Usine Isle-Maligne s’affilie à la Fédération des syndicats du secteur de l’aluminium (F.S.S.A.).
Les travailleurs utilisent des moyens de pression pour obtenir l’amélioration des conditions de travail ainsi que des conditions sanitaires.
Impasse lors de la négociation d’un contrat de travail. Deux salles de cuves sont fermées dans le but de briser le syndicat, ce qui conduit à un lock-out déguisé de la part de l’employeur. Les travailleurs, poussés à bout, déclenchent une grève générale dans toutes les installations Alcan. La grève dure 6 mois.
Une seconde grève éclate moins de 3 ans plus tard. L’employeur, estimant que les travailleurs subissent encore les conséquences de la grève de 1976, retarde les négociations. Les travailleurs déclenchent la grève pour améliorer les horaires de travail et les avantages sociaux. La grève dure 3 mois.
Divergence d’opinion avec la F.S.S.A. Le S.N.E.A.A. (Syndicat National des Employés de l’Aluminium d’Alma) se retire de la Fédération, principalement pour préserver son autonomie.
Négociation de la stabilité opérationnelle. Alcan négocie avec les syndicats afin d’établir une stabilité opérationnelle propice au développement de l’entreprise.
Début de la fermeture de l’Usine Isle-Maligne. L’Usine Alma est déjà en construction. Obtention d’un contrat de service avec les Métallos. Restructuration syndicale.
Fin de l’Usine Isle-Maligne et démarrage de l’Usine Alma. Adaptation de la structure syndicale et du contrat de travail négocié en 1998 pour l’Usine Alma.
Fusion du syndicat avec les Métallos. Après quatre ans en contrat de service avec les Métallos, le S.N.E.A.A. fusionne avec les Métallos et devient le Local 9490.
Grève chez A.B.I. Les travailleurs de l’aluminerie d’Alcoa de Bécancour font grève pour préserver leurs acquis. Les travailleurs de l’Usine Alma soutiennent financièrement les travailleurs du S.E.A.B. (Syndicat des employés de l’Aluminerie de Bécancour) d’A.B.I., comme lors de la grève de 1957.
Démarrage du Centre de revêtement des cuves (CRC). Création d’une nouvelle accréditation syndicale au CRC.
Ajout d’une nouvelle accréditation suite à la fusion du syndicat des policiers Alcan avec notre local 9490.
Négociation de la convention collective de travail. Lock-out d’une durée de 6 mois axé sur la question de la sous-traitance. Gain : limitation de la sous-traitance à 15% des heures travaillées.
Négociation de la convention collective de travail. Mise en place d’un nouveau fonds de pension RRFS pour les nouveaux travailleurs embauchés après le 1er janvier 2017.
Ouverture de la convention collective de travail. Les négociations sont avancées en avril avec une entente de principe conditionnelle à la construction d’un centre de billettes.
Annulation du projet de centre de billettes.
Les négociations de la convention collective de travail sont devancées à l’été 2020. Une entente de principe est conclue en juillet 2020, et la convention collective de travail prendra fin le 31 décembre 2024.
Annonce de la construction d’un centre de billettes prévu pour l’été 2022, avec une mise en fonction en 2025. Les négociations débutent à l’automne concernant les fonds de pension.
Début des travaux de construction du centre de billettes au printemps.